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Projet REFIT

(en français reconditionnement)

La transition énergétique dans la plaisance !

Un présupposé démontré par l’étude Refit publiée en septembre 2021 à l’occasion du Sommet Mondial de la Biodiversité

À échéance de 10 ans, la circulation dans les ports et la bande des 300 mètres doit se faire en mode énergie propre. C’est possible en mariant l’économie circulaire, l’écologie non punitive, les solutions globales adossées à des dispositifs techniques et juridiques innovants.

Investir des millions pour avoir des « ports propres » ne sert à rien si on ne s’attaque pas à la première cause de la pollution : la vétusté de la flotte des bateaux de plaisance et plus particulièrement celle des moteurs.  

La problématique

99 % des ports sont engagés dans une démarche de certification environnementale AFAQ Ports Propres actifs en biodiversité (créée en 2018).


Les 135 ports de la Région Sud (PACA) accueillent 203 000 bateaux à moteurs 
Les 35 ports de Languedoc-Roussillon en accueillent 28 000
Les 17 ports de Corse en accueillent 7 000
Soit 238 000 bateaux à moteurs en méditerranée française !
98% de ces bateaux mesurent moins de 12 mètres.

 

90% des bateaux à moteur de moins de 12 mètres sont de conception ancienne, très polluants et énergivores.

L’objectif

Inciter les plaisanciers à réduire leur impact sur le milieu naturel.

Valoriser le territoire par une démarche innovante et éco responsable

Mettre en avant les capacités d’innovation industrielle

Initier une filière complète de la plaisance du plaisancier aux :

  • constructeurs moteurs/bateaux, shipchandler
  • chantiers naval de Refit, artisans marine (peinture, sellerie, électricité, bois, staffeur …)
  • Formations aux métiers du reconditionnement

Le parc des vedettes à moteurs embarqués de 6 à 12 mètres (le plus polluant) représente 27 000 unités sur la zone. 
Ancienneté moyenne 23 ans.

 

La démarche

Elle marie l’économie circulaire, l’écologie non punitive, les solutions globales adossées à des dispositifs techniques et juridiques innovants.

ce qui passe par :

  •  Tester en permanence en condition réelles les évolutions technologiques ( bateau témoin)
    • Motorisations (classique dernière génération), électrique, hydrogène…
    • Peintures coques…
    • Eaux usés, fabrication eau douce, dispositif ancre sauvegarde posidonies …
    •  Fabrication électricité éolienne ou photovoltaïque… 
  •  Inciter les plaisanciers à changer les motorisations et adopter dispositifs écologiques.
    • Les bateaux labellisés obtiennent durant 15 ans place à quais avec possibilité changement de propriétaire. (La possibilité revente leur redonne valeur)
    • Les bateaux labellisés entrent dans une nouvelle configuration bateau partage. (Location sécurisée et garantie)
    • Les bateaux labellisés ont des autorisations spécifiques pour l’accès aux zones protégées
  • Amener les sociétés nautiques à adopter de bonnes pratiques environnementales.
    • Financement complémentaire via la généralisation des ombrières photovoltaïques sur les pannes
    • Nouveaux adhérents liés au développement du bateau partage
    • Incitations fiscales sur les places dédiées « bateaux propres »
  • Créer une filière complète de reconditionnement des bateaux.
    • Modélisation d’un reconditionnement type pour abaisser les coûts.
    • Architectes navals
    • Chantiers de reconditionnements labellisés
    • Filière motorisation
    • Filière formation

La méthode

Fédérer les gestionnaires des ports, les fédérations et associations de plaisanciers (330 000 membres), les acteurs de la transition environnementale (chercheurs, ONG, associations, institutions) et les professionnels des différentes filières industrielles concernées.

1ère étape : une expérimentation concrète sur les Bouches-du-Rhône, le premier pôle de plaisance français avec ses 34 ports répartis sur les 125 km de sa côte et 8 600 anneaux.

La cible test de la preuve de concept

Le parc des vedettes à moteurs « inboard » de 6 à 12 mètres (19 à 40 pieds). 27 000 unités sur la zone d’expérimentation.  Ancienneté moyenne 23 ans.

L’expérimentation concrète avec un bateau témoin.

Au même titre que le Tara* est devenu un outil de promotion majeur pour la côte atlantique, un bateau ancien reconditionné aux normes environnementales les plus innovantes deviendra pour la façade méditerranéenne la vitrine de ce qui est réaliste et réalisable.

Véritable centre d’information et de démonstration qui se déplace dans les différents ports du territoire, il accueille les scientifiques pour des expérimentations en conditions réelles en mer mais, aussi le grand public et notamment les plaisanciers concernés par l’évolution nécessaire de leur propre bateau. 

Sur ce bateau témoin de taille standard (moins de 12 mètres) on teste, on cherche, on innove, on partage, on communique. Il devient un laboratoire permanent et unique d’identification des problématiques locales et d’expérimentations de solutions et ne cesse d’évoluer pour s’adapter.

*Tara, le célèbre voilier de 36 mètres destiné à la recherche scientifique et à la préservation de l’environnement a comme port d’attache Lorient.

Pour faire avancer le dossier et savoir de quoi on parle : Une étude (janvier 2021/septembre 2021) a été réalisée par des journalistes de 30 rédactions (nationales et locales tous types de médias). Elle a démontré que la transition énergétique dans la plaisance était possible.

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