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Protection du milieu marin : faut-il aller plus loin dans la contrainte ?

Par la rédaction (en cours)

Thématique 3/ Longtemps sans aucune protection contre les agressions humaines, le milieu marin a commencé de préoccuper les pouvoirs publics au milieu des années 1960. La première loi sur le régime, la répartition et la lutte contre la pollution des eaux date en effet du 16 septembre 1964, une époque où le gouvernement n’avait pas encore jugé utile de créer un ministère de l’Environnement. Ce sera chose faite en 1971, avec un budget ridicule, qui ne représentait alors pas plus de 0,1% des dépenses de l’État.

Depuis, une foultitude de textes, lois, règlements et déclarations ont été adoptés aux quatre coins du monde et une myriade d’organisations nationales et internationales ont été créées …/…  

Ainsi, le Grenelle de l’Environnement avait-il accouché, en 2008, d’une promesse sans précédent : classé 20% des eaux sous juridiction française en aires marines protégées (AMP) au plus tard fin 2020. À l’heure dite, l’objectif était plus que rempli, avec 30% d’AMP au total, mais … /…

Les initiatives les plus ambitieuses n’ont jamais pu s’imposer durablement et dans les proportions recommandées par la science … /…

 On a donc eu beau immerger des récifs artificiels, construire des stations d’épuration, instituer des quotas de pêche, interdire les produits et les pratiques les plus délétères, rien n’a pour l’heure permis d’empêcher le réchauffement climatique, l’acidification des océans, la pollution plastique, la surpêche, l’extinction massive des espèces… /…

Il ne s’agit pas d’un article, mais d’une approche thématique. À l’issue de l’enquête menée par le pool de journalistes réuni pour cette étude ce sujet sera peut-être abandonné, donnera peut être lieu à deux lignes ou peut-être avez vous Des infos, des idées ?