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Une étude pour mesurer l’impact des récifs artificiels dans les ports

Par la rédaction (en cours)

Thématique 1/ Depuis les années 60 et les premières initiatives pour apporter des solutions écologiques aux zones 100% artificialisées par la construction des ports de plaisance, les techniques ont considérablement évolué. Les erreurs, comme les récifs artificiels en pneus immergés dans les années 1980, sont un lointain souvenir. Pour autant aucune étude d’impact sur ce type d’installation n’a jusqu’à présent été menée. L’Ifremer en a lancé une en 2020 dans la rade de Toulon. Réponse dans 4 ans !

En 2012, un rapport de l’État déplorait le manque de retour d’expérience suffisant pour « tirer des enseignements définitifs de ce type d’investissements »…/…

« Aujourd’hui, on est solide pour dire que quand on équipe un ouvrage, on favorise le retour de la vie », confirme Julien Dalle, directeur de projets chez Seaboost, la start-up montpelliéraine partenaire de cette étude. « L’objectif maintenant est de cerner les répercussions de telles installations et de les calibrer » …/…

Marc Bouchoucha, ingénieur écologue à l’Ifremer en charge de ce programme : « les posidonies reposant sur le fond de la mer, l’herbier naturel est horizontal. Là, il est en pleine eau, et vertical ». Une différence qui ne semble avoir aucun impact sur l’efficacité de ces rochers artificiels, créés pour abriter les poissons juvéniles. Depuis qu’ils ont été posés en juin 2020, les chercheurs ont observé leur colonisation par 944 poissons issus de 28 espèces…/…

Ces premières données sont très encourageantes pour les scientifiques qui vont tenter de quantifier l’impact de ce type d’installations. Depuis une dizaine d’années, elles se multiplient le long des côtes françaises…/…

Pour le mesurer, les chercheurs de l’Ifremer ont modélisé une version numérique de la rade. Ils vont pouvoir suivre en continu l’évolution de la taille des poissons, grâce notamment à des stations vidéo couplées à des outils informatiques faisant appel à de l’intelligence artificielle…/…

L’Ifremer pourrait émettre des recommandations sur la conduite de tels projets dont le coût moyen est de l’ordre de 200 euros le m2, dès 2022…/…

Il ne s’agit pas d’un article, mais d’une approche thématique. À l’issue de l’enquête menée par le pool de journalistes réuni pour cette étude ce sujet sera peut-être abandonné, donnera peut être lieu à deux lignes ou peut-être avez vous  Des infos, des idées ?