Cofondatrice de la Juris Cup, l’avocate Géneviève Rebufat-Frilet s’inquiète du vieillissement accéléré des bateaux de plaisance. Pourtant la mise en place d’une filière française de déconstruction performante apparaît comme un début de solution.
Depuis près de 15 ans, les associations porteuses des Écogestes en Méditerranée tentent de les propager auprès des plaisanciers. Cela passe par un questionnaire pour les interpeller sur leurs bonnes ou mauvaises habitudes en mer, et à leurs conséquences.
Les ports français sont engagés dans une démarche de certification environnementale AFAQ Ports Propres actifs en biodiversité (créée en 2018). Investir des millions pour avoir des « ports propres » ne sert à rien si on ne s’attaque pas à la première cause de la pollution : la vétusté des bateaux de plaisance, notamment ceux à moteurs
D’abord en bois, puis en métal à partir du milieu du XIXe siècle, les navires de plaisance sont pour la plupart construits en matériaux synthétiques depuis la fin des années 1960.
Le nouveau Port des Lecques sensibilise ses plaisanciers à la protection de la posidonie grâce à une application baptisée DONIA. L’occasion pour les agents du service des ports et plages de la commune de Saint-Cyr-sur-Mer, d’expliquer aux plaisanciers les bonnes pratiques en matière de mouillage.
La durée de vie d’un bateau de plaisance peut facilement dépasser 60 ans si celui-ci est bien entretenu. Mais que faire des vieilles coques abandonnées qui jalonnent les zones portuaires un peu partout dans le monde ? Certains pays commencent à se pencher sur la question et ont mis en place des projets pilotes.